Le rôle de l’épaviste consiste à débarrasser tout véhicule hors d’usage (VHU) appelé épave, en conformité aux normes légales. Ce technicien est un prestataire agréé par la préfecture, il possède l’habilitation nécessaire pour enlever l’épave.
Les parties irrécupérables de l’épave seront détruites puis dépolluées dans un centre de destruction ou selon l’état du véhicule, elle peut être rachetée par un épaviste ou autres personnes qui récupèrent les pièces bien encore fonctionnels. Toutes les interventions de l’enlèvement d’épave sont effectuées à titre gracieux, le propriétaire du véhicule n’aura qu’à remplir les formalités légales. C’est pourquoi il est toujours recommandé de faire appel à un épaviste agréé pour confier l’enlèvement d’épave.
Quelles sont les conditions requises pour un rachat d’épave ?
Quand l’on est à la disposition d’un véhicule hors d’usage, deux solutions existent pour désencombrer sa maison : soit le faire enlever par un épaviste gratuit, soit le faire racheter mais pour cette seconde option, l’état du véhicule est un critère primordial.
Les conditions qui déterminent la possibilité du rachat d’épave reposent sur l’état et l’âge du véhicule afin que l’opération soit bénéfique. Il faut que certaines pièces détachées soient récupérables. Les personnes qui peuvent racheter l’épave sont soit un particulier, soit un professionnel soit un épaviste. Le propriétaire doit fournir les documents relatifs au véhicule, comprenant une carte grise, un certificat de session et un rapport d’expertise.
Les voitures sont classées en deux catégories d’âge : celles qui sont récentes, âgées de moins de 13 ans et celles qui ont plus de 12 ans.
Pour les modèles récents, une évaluation personnalisée à effectuer en ligne est nécessaire. Pour les modèles plus anciens âgés de plus de 12 ans, il faut que la voiture dispose encore des pièces essentielles telles que la carrosserie et le groupe de motopropulseur.
Alors, enlèvement d’épave gratuit ou rachat d’épave ?
Si le propriétaire du véhicule a pour objectif de recevoir un gain sur son épave, il peut opter pour le rachat d’épave, à condition que certaines pièces maîtresses du véhicule soient encore en bon état. Mais le gain d’argent dépend du choix de l’acquéreur. Si c’est l’épaviste qui fait à la fois l’enlèvement d’épave et le rachat, le paiement s’effectue au kilo du métal ou au minimum forfaitaire.
Si le propriétaire opte pour une casse, le paiement est basé sur le minimum forfaitaire.
Si le gain attendu n’est pas bénéfique, choisir l’enlèvement d’épave est plus intéressant que le rachat d’épave car il est toujours possible de revendre les pièces détachées après la dépollution et le recyclage.
Enlèvement d’épave, obligé par la loi
Dans l’application de la directive européenne 2000/53/CE du 18 septembre 2000, conforme au code de l’environnement, la loi impose l’enlèvement d’épave accidentée, incendiée ou irréparable par un professionnel agrée afin de préserver l’environnement. La destruction par soi-même du véhicule hors d’usage est interdite par la loi. Un centre de dépollution se charge alors de l’enlèvement à titre gratuit. Cependant, le service est occasionné de frais si l’épaviste se trouve loin des débris à enlever. C’est la raison pour laquelle il est ingénieux de faire appel à un enlèvement épave 92 pour bénéficier d’une intervention gratuite dans les Hauts de Seine.