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Assurance-auto: en quoi consiste le bonus-malus

L’utilité du bonus-malus

L’automobiliste rétribue à son assureur une prime d’assurance. Elle est évolutive chaque année. Elle peut descendre ou faire l’objet d’un accroissement. En fait, le montant de la cotisation dépendra grandement du coefficient de réduction-majoration ou CRM. Il est aussi connu avec la mention technique bonus-malus. Découvrez son mode de fonctionnement.

L’utilité du bonus-malus

Le bonus-malus possède deux fonctions pour les compagnies d’assurance. D’une part, il s’agit d’une manière de valoriser le degré de risque que représente le conducteur. Et d’autre part, il est possible de l’assimiler à une sorte de récompense et une pénalité. En effet, le coefficient s’élève et flanche selon le comportement du conducteur. En pratique, le coefficient est fixé par défaut à 1 au moment où vous allez souscrire à un contrat d’assurance auto auprès d’un courtier.
Le bonus-malus est établi à l’année N+1. Il fera l’objet d’une correction en fonction de l’attitude des conducteurs durant les 12 mois. La compagnie d’assurance enverra la mise à jour de votre bonus-malus deux mois après le début de l’année. Elle est dans l’obligation de vous signifier avant l’échéance de l’avenant. Vous pouvez également solliciter le relevé d’information avant l’expiration. Le document est obtenu sous un délai de 15 jours après la demande. C’est le cas lorsque vous prévoyiez de recourir au service d’un autre assureur.
La chose à savoir est que le bonus-malus servira encore de référence pour le nouveau contrat. Autrement dit, il sera repris. Toutefois, vous pourriez réduire la prime à payer en trouvant une tarification intéressante. Pour ce faire, il y a la solution des comparateurs. L’outil est disponible en ligne. La démarche est même conseillée afin de trouver un meilleur assureur.

Le calcul d’un bonus-malus

À chaque fois qu’un accident survient, le coefficient multiplicateur augmentera en parallèle. Cela entraîne un accroissement de la somme à payer pendant un an. À l’inverse, un chauffeur prudent verra sa prime décroitre jusqu’à 5 %. Le pourcentage vaudra donc (- 0,95) en se basant sur le coefficient. Un accident responsable vaut une majoration de 25 % (1,25). Dans le cadre d’un accident semi-responsable, la hausse est de 12,5 % (1,125). Il n’y a pas de répercussion sur le bonus-malus quand un tiers a provoqué l’accident. Ce sera alors son coefficient à lui qui sera révisé.
Il existe des limites concernant le coefficient à appliquer. Tout d’abord, il est impossible d’aller en dessous de 0,5 malgré un effort considérable de plusieurs années. Ici, l’automobiliste n’a pas eu une mésaventure depuis le début de l’avenant. De plus, il est resté prudent. Il est encore plafonné à 3,50.
L’âge du conducteur n’a pas d’impact sur le CRM. Par contre, un jeune automobiliste s’acquitterait de tarifs plus importants durant la contraction d’une assurance auto. Cela s’explique par le fait qu’ils sont considérés à risque au vu du manque d’expérience. Après un accident, il pourrait même payer des sommes conséquentes à cause d’une majoration.

Le bonus-malus est un moyen à la disposition des assureurs afin de déterminer les montants qu’un conducteur devrait payer. Il permet également de primer et de sanctionner les conducteurs selon leur comportement sur la route. Il fluctue en fonction de la responsabilité du conducteur dans l’accident.

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